Les années 1800

 

 Photos, (cliquez pour agrandir)

 

 

Daguerréotypes

 

Année: 1850

 

Origine: États-Unis

 

Propriétaire: Georges Hagelberger

 

En 1725 un physicien Allemand découvre que la lumière modifie la couleur de la craie imprégnée d'une solution d'argent dans l'acide nitrique.

Plusieurs autres "sorciers" vont améliorer et établir ce principe définitivement. Mais c'est le Français Nicéphore Niepce qui teste les sels d'argent sur papier mais les résultats ne sont pas à la hauteur avec des images floues et pâles. La solution passe par l'utilisation et la sensibilisation de plaques métalliques en étain enduite d'un vernis au bitume de Judée. Que lorsque celui-ci était dissous dans un solvant reproduisait une gravure et en exposant le tout à la lumière. Le vernis durcissait lorsqu'il était atteint par la lumière ou restait mou sous les traits de la gravure. Venait ensuite le lavage de la plaque qui éliminait les parties non durcies pour laisser une image permanente. Nous sommes alors en 1822. En 1827 Niepce prend la première photo de sa fenêtre.

Louis Daguerre dès 1837 finalise ces expériences en utilisant une couche d'iodure d'argent photosensible sur une plaque d'argent. Dans une chambre noire la plaque ne se modifiait pas, mais une fois exposée aux vapeurs de mercure il se formait alors un amalgame avec les petits points d'argent produits par une source lumineuse. La dernière opération était de fixer l'image avec une solution de sel très concentré. Daguerre présenta sa découverte le 7 janvier 1839, en contre partie le gouvernement lui alloue une pension à vie.

 

Au vu des explications on aperçoit une surface argentée pour le grand coffret, les couleurs du visage rose et le blanc de la coiffe étaient repris à la main. La signature du photographe et de l'artiste car il s'agit bien de cela se trouvait parfois au dos du daguerréotype, donc invisible ici, un léger halo visible.

Pour le petit bon état de l'ensemble une adresse gravée dans le pourtour doré 385 Brodway.

Test plan incliné aspect miroir (daguerréotype).

http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Daguerre

 

 


 Ambrotype

 

Année: 1860

 

Origine: États-Unis

 

Propriétaire: Georges Hagelberger

 

 

Vient ensuite l'ère de l'ambrotype en 1856 inventé par le professeur Hamilton Smith résidant dans l'Ohio.

Ce mode opératoire se prêtait parfaitement à la réalisation de portrait. Le mode opératoire étant le développement, le fixage, le lavage et le séchage de la plaque. Venait ensuite le vernissage du cliché et les finitions (rehaussé de peinture, visage, vêtements etc.) L'image représente une femme, les bijoux sont rehaussés d'or.

 


Ferrotype

 

Année: 1865

 

Origine: États-Unis

 

Propriétaire: Georges Hagelberger

 

Le ferrotype, appelé aussi melainotype, est une technique photographique mise au point en 1852 par

Adolphe-Alexandre Martin et qui supplanta peu à peu l'ambrotype à cause du faible cout des matériaux utilisés et de la rapidité du procédé.

Une fine plaque de tôle recouvert d'un vernis noir et d'une émulsion au collodion produisait après exposition et développement une image positive direct.

 

Ces ferrotypes sont des témoignages authentique de l'histoire de la photographie.

 


 

 

Modèle: Graphoscope

 

Marque: inconnue

 

Année: Environ 1880

 

Origine: probablement France

 

Propriétaire: Georges Hagelberger

 

Cet appareil de la fin du XIXe siècle, (environ 1880) a servi aux photographes de faire des retouches sur les photos sur plaque de verre, par la suite il fut très utile pour le visionnage des photos papier et cartes postales.  

 


Modèle: Flash à "poudre à éclairs"

 

Marque: Inconnue

 

Année: Environ 1890

 

Origine: Inconnue

 

Propriétaire: Georges Hagelberger

 

En 1887, deux chimistes allemands Adolf Mieetke et Johannes Gaedicke inventent la "poudre à éclairs". Il s'agit d'un mélange explosif fait de magnésium, de chlorate de potassium et de sulfure d'antimoine.

Quelques photographes commencèrent alors à utiliser cette "poudre à éclairs" durant leurs prises de vues afin de tendre à raccourcir les durées d'exposition.

Différents système utilisant de la "poudre à éclairs" furent proposés, sur le modèle ci-contre vous pouvez observer le trou ovoïde au milieu du réflecteur qui permettait de passer une flamme par l'arrière pour allumer la poudre dans le petit réceptacle en laiton qui se trouve en dessous, ce qui évitait des brûlures pendant l'allumage qui déclenche une explosion, une chaleur très violente et une lumière très vive, sans parler de la fumée.

Cet objet est très rare, une pièce maitresse de ma collection.

 

 


 Modèle: Bulls-Eye N° 2

 

Marque: Kodak

 

Année: 1896

  

Origine: États-Unis

 

Propriétaire: Georges Hagelberger

 

 

http://www.collection-appareils.fr/x/html/page_standard.php?id_appareil=813

Vous pouvez observer la qualité de l’intérieur de cet objet
dont toute la mécanique fonctionne et est accessible sans difficulté.

Il faut rappeler que c'est le premier appareil à utiliser une pellicule souple.


 

Modèle: Folding Pocket

  

 Marque: Kodak

 

Année: 1897

 

Origine: États-Unis

 

Propriétaire: Georges Hagelberger

 

 

http://www.collection-appareils.fr/x/html/page_standard.php?id_appareil=11952


Chambre photographique de voyage

 En noyer à plaque 13 x 18

 

Année: Fin du 19 e siècle

 

Origine: France

 

Fabricant: Inconnu

 

Propriétaire: Georges Hagelberger


 

 

 

 

Modèle: Nouvelle chambre détective série A

 

Marque: Mackenstein

 

Année: 1898

 

Origine: France

 

Propriétaire: Georges Hagelberger